La réaction d’Elon Musk à l’abandon du projet VE d’Apple: 2 flops contre 3 top voitures électriques.

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Est-ce possible d’échouer après dix années d’efforts dans le secteur des véhicules électriques, même pour un géant comme Apple? Oui ! C’est la réalité surprenante à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui. Dans ce nouveau billet, nous explorons la réaction unique d’Elon Musk, avec sa marque de sarcasme habituelle, face à ce tournant inattendu pour Apple. Une salutation et une cigarette ont suffi pour souligner l’ampleur de cet échec. Mais au-delà de l’anecdote, voici ce que cet événement signifie pour le marché des véhicules électriques et, surtout, nous vous dévoilons les trois actions de voiture électrique qui sont maintenant en pole position pour prendre la tête de la course à l’innovation. Restez avec nous pour découvrir comment cette fin de parcours pour Apple pourrait en réalité ouvrir des avenues prometteuses pour d’autres acteurs du domaine.

Le buzz abrupte de la fin du projet de véhicule électrique (EV) d’Apple pourrait bien être une aubaine pour les acteurs déjà établis sur le marché. Deux sociétés de VE sortent du lot, attirant particulièrement l’attention de Wall Street, sans oublier un investissement de Warren Buffett dans un EV qui surpasse Tesla sur un indicateur clé. La déclaration frappante de Musk — « L’état naturel d’une entreprise automobile est la mort » — semble résonner comme une prémonition sur ce qui attend les entreprises du secteur des VE, à la fois un avertissement et un signal d’opportunités pour les concurrents.

Cette annonce n’est pas une première, Mercedes a récemment annoncé l’arrêt de la production de son EQC, marquant la fin de la première voiture électrique de sa gamme EQ. Cette décision fait suite à des ventes jugées décevantes et à une concurrence de plus en plus rude sur le marché des voitures électriques. Malgré son statut de pionnier dans l’électrification chez Mercedes, l’EQC ne bénéficiera pas de successeur direct pour le moment, soulignant les défis rencontrés par le modèle face à des rivaux agressifs et innovants.

1. Tesla

Lorsqu’il s’agit d’évoquer les actions des véhicules électriques (VE), Tesla est souvent le premier nom qui vient à l’esprit. La marque, dirigée par le charismatique Elon Musk, occupe une place prépondérante dans l’imagination collective; elle est synonyme d’innovation et de transition énergétique. En 2023, Tesla a franchi un jalon remarquable, avec la livraison de 1 808 581 VE, marquant une augmentation de 38% par rapport à l’année précédente. Ce chiffre illustre non seulement la croissance soutenue de l’entreprise, mais aussi l’engouement global pour un avenir moins dépendant des énergies fossiles.

La prédominance de Tesla sur le marché américain des VE n’est plus à prouver. Selon les données de Kelly Blue Book, 55% des VE acquis par les Américains en 2023 étaient des produits Tesla, un témoignage éclatant de l’empreinte profonde de la marque dans le marché intérieur. La préférence des consommateurs pour Tesla est un indicateur clair que l’entreprise a su répondre à une demande croissante pour des véhicules à la fois performants et respectueux de l’environnement, malgré une concurrence qui s’intensifie chaque jour.

Cependant, Tesla, en tant que l’un des noms les plus dynamiques parmi les entreprises à très grande capitalisation du marché, a connu une volatilité considérable de ses actions. Elles ont doublé de valeur en 2023 mais ont enregistré une baisse de 18% jusqu’à présent en 2024. Malgré ces fluctuations, l’analyste chez Wedbush, Dan Ives, anticipe un renouveau. Il a fixé un objectif de prix à 315$ pour l’action Tesla, suggérant une hausse potentiellement supérieure à 50%. Cela pourrait signifier que pour les investisseurs à la recherche de tendances porteuses sur le long terme, Tesla représente toujours une proposition de valeur attractive, surtout en considérant que la jeune génération aisée semble se détourner du marché boursier traditionnel et s’oriente vers différents types d’actifs.

3. Ford

Ford, bien connu pour sa série F de camionnettes pick-up, topseller de la marque, n’est pas généralement classé parmi les pur-players du marché des véhicules électriques (VE). Pourtant, on ne peut ignorer les efforts significatifs que le constructeur automobile a déployés pour électrifier sa gamme. Bien qu’ils soient leaders dans un segment traditionnellement dominé par les moteurs à combustion, leur pivot vers l’électrique montre une volonté d’adaptation aux nouvelles demandes du marché automobile.

La stratégie d’électrification de Ford a pris un tournant notable avec le lancement du Mustang Mach-E en novembre 2019, un SUV compact électrique à cinq portes qui a fait son entrée sur le marché en décembre 2020. Le Mach-E n’a pas seulement séduit les consommateurs, mais il a aussi remporté le titre de SUV nord-américain de l’année 2021. Cette performance souligne l’engagement du constructeur dans le domaine des VE. De plus, l’introduction du F-150 Lightning tout électrique en avril 2022 a marqué une étape importante dans le parcours de Ford vers l’électrification, réaffirmant son image de marque innovante et écologique.

Les résultats financiers les plus récents de Ford confirment cette transition énergétique. Le rapport souligne que les volumes de ventes du pick-up F-150 Lightning et du SUV Mustang Mach-E ont tous deux augmenté par rapport à l’année précédente, le premier devenant le pick-up électrique le plus vendu et le second le troisième véhicule électrique le plus populaire de tout type aux États-Unis pour 2023. L’analyste de Morgan Stanley, Adam Jonas, confiant dans le potentiel de croissance de Ford dans les VE, a fixé un objectif de prix de 16$ pour l’action de l’entreprise — ce qui représente une hausse d’environ 30% par rapport à son cours actuel. Cela reflète une perspective positive et une reconnaissance que, même pour une entreprise avec un héritage aussi riche que Ford, il y a encore beaucoup de route à parcourir et de succès à récolter sur le chemin de la mobilité électrique.

3. BYD

Le portefeuille de l’illustre investisseur Warren Buffett inclut depuis plus d’une décennie le constructeur de véhicules électriques (VE) chinois BYD. En 2008, Berkshire Hathaway a acquis 225 millions d’actions de BYD pour 232 millions de dollars, une démarche qui s’avèrerait très rentable à long terme. Fin 2020, la part du géant financier dans BYD, détenue au sein de son portefeuille, était estimée à environ 5,9 milliards de dollars, selon la lettre aux actionnaires de Berkshire. Warren Buffet et son entreprise ont ainsi prouvé leur clairvoyance quant à l’avenir des VE.

Même si Buffett a commencé à réduire sa participation dans BYD, un document déposé à la bourse en octobre 2023 – rapporté par Reuters – révèle que Berkshire détenait toujours une part importante de 7,98% au sein de l’entreprise. Ces données mettent en lumière le succès continu de BYD, qui a réalisé des progrès significatifs dans le domaine des véhicules électriques. C’est d’ailleurs au quatrième trimestre 2023 que BYD a vendu 526,409 VE, surpassant ainsi les 484,507 livraisons de Tesla et révoquant ce dernier de sa place de premier fabricant de VE au monde. La réussite de l’entreprise chinoise a été attribuée à plusieurs facteurs, dont sa large gamme de modèles à prix abordable, la capacité fabrication de ses propres batteries, et le soutien du gouvernement chinois au secteur des VE dans le pays.

Il est important de noter que, même si les actions de BYD ne sont pas cotées aux États-Unis, il est toujours possible pour les investisseurs américains de les acquérir à travers le marché de gré à gré. L’attrait de BYD pour ces investisseurs tient non seulement à ses performances commerciales et à son positionnement dans le marché des VE, mais aussi à l’implantation de celui-ci dans un marché chinois prometteur. Ensemble, ces facteurs favorisent une perception positive de BYD en tant que valeurs d’investissement potentielles dans le secteur des véhicules électriques.

Tesla vs Apple : La bataille du cobalt met en lumière des stratégies durables contrastées

La question de l’utilisation du cobalt dans les batteries est un sujet chaud de discussion, notamment dans les industries technologiques et automobiles. Il y a deux an déjà, Elon Musk a soulevé une critique marquante à l’égard de l’approche d’Apple dans l’emploi de ce matériau. Selon lui, alors qu’Apple opte pour des batteries contenant 100 % de cobalt, la stratégie adoptée par Tesla est radicalement différente, s’orientant vers une utilisation minimale de ce métal. Musk précise que, sur une moyenne pondérée, Tesla utiliserait approximativement 2 % de cobalt, une proportion nettement inférieure à celle d’Apple. Cette divergence souligne une préoccupation notable quant à la durabilité et l’éthique dans la conception des produits.

L’aventure d’Apple dans les véhicules électriques ne signifie pas la fin de l’innovation dans ce domaine, mais plutôt une redistribution des cartes entre les acteurs principaux. Tesla continue de mener la danse grâce ses ventes record, tandis que Ford et BYD prouvent leur valeur avec des stratégies adaptées et un soutien solide. La polémique autour du cobalt rappelle par ailleurs que l’innovation doit aussi être responsable. En somme, l’écosystème des véhicules électriques reste dynamique, offrant de belles perspectives pour les entreprises visionnaires et leurs investisseurs.

N’hésitez pas à partager vos réflexions et vos prédictions concernant l’avenir des véhicules électriques dans les commentaires ci-dessous. Quelle entreprise pensez-vous qui mènera la course à l’innovation ? Partagez votre avis !

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